Les pays de la CEMAC regorgent d’importantes ressources dans leur sous-sol, cependant, ils peinent toujours à réaliser une véritable croissance économique soutenue et durable, de plus leurs économies peinent à être compétitives face à la concurrence internationale. A ce propos, cet article a pour objet la vérification de l’existence de la maladie hollandaise d’une part et d’autre part d’apprécier la relation entre la gouvernance des ressources naturelles et la maladie hollandaise sur le taux de change réel pour cinq pays de la CEMAC. En prenant en compte l’épargne nette ajustée comme mesure de la maladie hollandaise, ainsi que divers indicateurs de gouvernance. Par la suite, nous nous sommes appuyés sur la méthode des moments généralisés (GMM), durant la période de 2010 à 2023. Les résultats de cette étude montrent qu’il y a bel et bien existence de la maladie hollandaise au niveau de la CEMAC, mais aussi la qualité de la gouvernance constitue l’une des causes de cette présence. Nous avons constaté aussi que la dépendance au ressources naturelles et leur gouvernance agissent de façon négative sur le taux de change réel de ces pays, les rendant moins compétitives face la concurrence extérieure, justifiant la nécessité de revoir le paradigme économique et de gouvernance dans cette zone.